Raisonnement de la lutte chimique pour lutter contre la moisissure grise dans la fraise grâce aux outils d’aide à la décision : test d'un modèle prévisionnel dans les conditions du Québec -
22-005-CIEL - CIEL363
Ennemi visé :
Vitrines de démonstration d’une régie à moindres risques dans la fraise d’été et la fraise d’automne dans plusieurs régions du Québec - 22-005-PAD-APFFQ - CIEL360
Ennemi visé :
Projet en cours
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Évaluation de méthode de lutte contre le blanc dans la fraise utilisant différentes combinaisons de produits (fongicides et biofongicides) - 21-014-CIEL - CIEL355
Ennemi visé : Blanc (oïdium) (Sphaerotheca macularis)
Projet en cours
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Essais d'efficacité du Magister(R) SC (Fénazaquin) contre le tarsonème du fraisier dans la culture de la fraise - 21-AD-002-CIEL - CIEL353
Ennemi visé : Tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus)
Projet en cours
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Évaluation et adaptation d'un modèle bioclimatique chez les producteurs de fraises à jours neutres du Québec afin de lutter contre l'anthracnose (collectotrichum spp.) - PHYTO-004
Ennemi visé : Anthracnose (collectotrichum spp.)
Au Québec, la période de culture de la fraise à jours neutres s’étend jusqu’à l’automne et reçoit donc un nombre important d’applications de pesticides visant à lutter contre notamment l’anthracnose causée par Colletotrichum spp. Cette maladie se développe de façon très rapide quand les conditions climatiques sont favorables et que l’inoculum est abondant causant des pertes de rendements particulièrement élevées si l’on ne suit pas un programme de pulvérisation fongicide, qui débute à l’ouverture des fleurs et se poursuit tous les 7 à 14 jours. Depuis quelques années, des modèles prévisionnels sont développés afin de créer des systèmes permettant de planifier les applications de fongicides seulement lorsque les conditions climatiques sont favorables au développement de l’anthracnose. Ainsi, un modèle CIPRA semblable au modèle de la Floride « Strawberry Advisory System (SAS) » a été récemment développé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Un premier projet réalisé au CIEL (2018-2020) a démontré que l’utilisation du modèle peut amener à des réductions des applications fongicides de l’ordre de 43 %. Ce premier projet a permis de déterminer un seuil d’intervention prometteur qui doit être validé.
Le présent projet a pour but de tester et d’adapter le modèle bioclimatique de CIPRA de AAC à une plus grande échelle dans un projet à 2 volets; 1) Un premier volet a été réalisé au CIEL entre 2021 et 2023 afin de poursuivre les travaux du précédent projet qui étaient de tester différents seuils décisionnels du modèle bioclimatique en parcelles expérimentales et où 4 seuils (0.20, 0.30, 0.45 et 0.60) ont été testés. 2) Un deuxième volet a été réalisé chez des producteurs de fraises à jours neutres, dans différentes régions du Québec, afin de procéder à l’adaptation du modèle bioclimatique pour lutter contre l’anthracnose dans un contexte de production commerciale. |
Évaluation de méthodes de lutte contre l'anthracnose dans la fraise utilisant différentes combinaisons de produits (fongicides et biofongicides) - 20-028-CIEL - CIEL341
Ennemi visé : Anthracnose (Colletotrichum spp.)
L’anthracnose est une maladie courante qui cause des pertes de rendement importantes dans la culture de la fraise en Amérique du Nord. Elle se développe très rapidement lorsque l’inoculum est présent et que les conditions climatiques sont favorables. Or, dans le cas de la culture de la fraise d’automne, ces conditions se rencontrent toute la saison. L’hypothèse de ce projet est que l'utilisation de fongicides à moindre risque, appliqués avant ou en alternance avec des fongicides conventionnels, permettrait de contrôler la maladie. Ainsi, on réduirait l'usage des pesticides conventionnels, dont les indices de risque pour la santé (IRS) et pour l’environnement (IRE) sont plus élevés que ceux des biofongicides et fongicides à moindre risque.
La première année du projet, dans un contexte de résistance au groupe 11 de la souche d’anthracnose retrouvée dans l’essai, nous avons démontré qu’il semble possible de mieux protéger les fruits avec une alternance où deux fongicides conventionnels (excluant le groupe 11) sur trois sont remplacés par des biofongicides, qu’avec une alternance de fongicides conventionnels. Les résultats des deux dernières années du projet ont permis d’observer que la stratégie 3 (rotation de fongicides à risques réduits et de fongicides conventionnels (1 sur 2)) a suivi les résultats du témoin commercial. La troisième année a permis de montrer que la stratégie 3 réduit l’incidence d’anthracnose à la récolte par rapport au témoin non traité, de façon non statistiquement différente du témoin commercial. C’est-à-dire qu’en réduisant de moitié les traitements conventionnels, cette stratégie a statistiquement aussi bien protégé les fruits que le témoin commercial. |
Efficacité de l'utilisation d'une armature de mini-tunnels recouverts de filet anti-insecte dans la culture de la fraise - 20-031-CIEL - CIEL340
Ennemi visé : Punaise terne (Lygus lineolaris)
La punaise terne, Lygus lineolaris, est un ravageur important de la fraise au Québec qui provoque d'importantes pertes de rendement. En agriculture conventionnelle, la lutte contre cet insecte se fait par le biais d’applications insecticides tandis que les producteurs en régie biologique sont démunis face à cette problématique. Ces dernières années, un nouvel équipement a fait son apparition sur le marché : les mini-tunnels rétractables. Les mini-tunnels utilisent le même principe que les grands tunnels, mais ils sont trois fois moins dispendieux et plus versatiles en plus de présenter les mêmes avantages. Il s’agit de tunnels bas (environ 28 po) qui recouvrent une butte à la fois tout au long de la saison de culture. Un système d’arceaux recouverts d’un film transparent retenu par des élastiques permet de remonter ou descendre les côtés selon le climat. Le film transparent, qui permet de protéger les plants de la pluie et des éclaboussures de sol, peut être remplacé par un filet anti-insecte, permettant l’exclusion des principaux ravageurs, dont la punaise terne. L’objectif général du projet est de développer une nouvelle méthode de contrôle alternative aux pesticides utilisant des filets d’exclusion anti-insecte pour lutter contre la punaise terne (Lygus lineolaris) dans la culture de la fraise d’automne.
Ainsi, un essai de plein champ a été conduit durant les saisons 2020, 2021 et 2022 sur le site de la ferme expérimentale du CIEL à Lavaltrie (2020 et 2021) et à Lanoraie (2022). Nous y avons testé 3 types de filets anti-insecte (17, 56 et 70 g) installés sur armature de mini-tunnels et un filet anti-insecte (70 g) installé sans armature, soit directement déposé sur la culture, pour lutter contre la punaise terne. Leur efficacité a été comparée à un témoin non traité et à un témoin commercial avec une régie de traitements insecticides conventionnels contre la punaise terne. En 2020, la faible population de punaises ternes sur le site d’essai n’a pas permis d’observer de différences entre les traitements concernant leur efficacité à lutter contre ce ravageur. En 2021 et 2022, la forte pression du ravageur a permis de souligner l’efficacité des filets comme alternative aux pesticides. Le traitement filet 70g sans arceau a été le plus efficace pour contrôler les populations de punaises ternes sur les plants de fraises. |
Adaptation du système de culture de fraises hors sol sur table pour quatre variétés de fraises d'été au Québec - IA220579 - CIEL334
Ennemi visé : -
Projet en cours
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Définition des paramètres d'utilisation du VEGOL (huile de canola) dans la culture de la fraise - 19-003-CIEL - CIEL324
Ennemi visé : Blanc (oïdium) (Sphaerotheca macularis) / Acariens
Au Québec, la culture de la fraise est soumise à une forte pression de ravageurs. Parmi ceux-ci, deux acariens phytophages, le tarsonème du fraisier (Sphaerotheca macularis f. sp. Fragariae) et le tétranyque à deux points (Tetranychus urticae), et une maladie fongique, le blanc du fraisier (Podosphaera aphanis), causent très souvent des dommages à la culture. Plusieurs produits sont homologués au Québec pour lutter contre ces ravageurs, mais peuvent présenter des indices de risques élevés pour la santé et l’environnement. Le Vegol est un pesticide à risques réduits qui est homologué au Canada pour lutter contre ces trois ennemis dans la fraise. C’est un biopesticide de contact à large spectre d’action qui a pour matière active l’huile de canola à 96 %. Il agit en empêchant la germination des spores et en provoquant la suffocation des insectes et des acariens. Bien qu’il soit disponible, ce produit demeure sous-utilisé, entre autres, parce que des observations laissent supposer qu’il peut s’avérer phytotoxique sous certaines conditions. Cet essai est divisé en deux phases. La phase 1 a pour objectif de déterminer les conditions et les facteurs climatiques sous lesquels le Vegol peut causer de la phytotoxicité. L’objectif de la phase 2 est de documenter l’efficacité du Vegol contre les acariens phytophages (tarsonème du fraisier et tétranyque à deux points) et une maladie fongique (blanc du fraisier). La première phase du projet a permis de démontrer que l’utilisation du Vegol était sécuritaire sous diverses conditions. Cependant, au terme de la deuxième phase, il n’est pas possible de conclure quant à l’efficacité du Vegol contre les ravageurs ciblés. La pression des ravageurs acariens ciblés a été trop faible lors des essais terrains pour observer la diminution des populations. Pour le blanc, la pression exercée a été plutôt variable, ce qui n'a pas permis de démontrer une atténuation des symptômes.
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Évaluation des mini-tunnels comme méthode de lutte contre l'anthracnose et la drosophile à ailes tachetées dans la culture de la fraise - 18-049-CIEL - CIEL315
Ennemi visé : Anthracnose (Colletotrichum spp.) / Drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzikii)
La drosophile à ailes tachetées (DAT) et l’anthracnose (Colletotrichum spp.) sont deux ravageurs importants dans la culture de fraises au Québec et qui provoquent d’importantes pertes de rendement. En agriculture conventionnelle, la lutte se fait par le biais d’applications pesticides tandis que les producteurs en régie biologique manquent de ressources pour pallier ces deux problématiques. Ces dernières années, un nouvel équipement a fait son apparition sur le marché : les mini-tunnels rétractables. Les mini-tunnels utilisent le même principe que les grands tunnels, mais ils sont moins dispendieux, plus versatiles en plus de présenter quelques-uns des mêmes avantages. Il s’agit de tunnels bas (environ 28 po) qui recouvrent une butte à la fois et sont présents tout le long de la saison de culture. Un système d’arceaux recouverts d’un film transparent retenus par des élastiques permet de remonter ou descendre les côtés selon le climat. Le film transparent, qui permet de protéger les plants de la pluie et des éclaboussures de sol, principal vecteur de l’anthracnose, peut être remplacé par un filet anti-insecte, permettant l’exclusion de la DAT. Ainsi, nous avons testé les mini-tunnels (plastique seul, filet seul et une combinaison plastique-filet) contre l’anthracnose et la DAT dans une parcelle de fraise à jours neutres de la variété Seascape. Leur efficacité a été comparée à un témoin non traité et à un témoin commercial avec des traitements pesticides conventionnels contre la DAT et l’anthracnose. En 2019, malgré la faible pression de maladie, nous n’avons observé aucun fruit atteint d’anthracnose dans le traitement en combinaison filet 70g et plastique. Nous n’avons, toutefois, eu aucun effet des traitements sur le contrôle de la DAT. En 2020 et 2021, nous avons eu des résultats encourageants sur l’effet des différents traitements sur le contrôle de l’anthracnose notamment, avec le traitement en combinaison filet 70g et plastique. Nous avons cependant eu des résultats variables sur leur effet contre la DAT.
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Évaluation de la performance de différents outils de pulvérisation pour contrôler le tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus) - CIEL-1-17-1858 - CIEL300
Ennemi visé : Tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus)
Le tarsonème du fraisier est un acarien qui se nourrit sur les nouvelles feuilles non déployées au cœur des fraisiers. Sa salive toxique cause le nanisme des plants, le dessèchement des fleurs et des fruits petits, secs et difformes. L'endosulfan était le produit le plus utilisé au Québec pour contrôler cet acarien jusqu'à ce qu'il soit interdit en raison de ses impacts néfastes sur l'environnement et de sa toxicité élevée. L’Agrimek® (abamectine) actuellement homologué ne démontre pas toujours une efficacité optimale au champ dans les conditions dans lesquelles il est utilisé. Un des principaux problèmes se situe dans la difficulté d’atteindre le tarsonème, on privilégie à l’heure actuelle les traitements faits quand le feuillage est moins dense, soit après la rénovation et tôt au printemps. Le produit pourrait obtenir une meilleure pénétration au cœur des plants et donc une meilleure efficacité, s'il était appliqué avec plus de force et de vélocité, sous forme de grosses gouttelettes. Le présent projet avait pour but de tester différentes buses pour appliquer l’Agrimek® afin de vérifier si l’adaptation de la méthode d’application permet de contrôler plus efficacement les populations de tarsonème. La sélection des buses a été réalisée en serre en 2018 parmi 11 buses à différent volume (1000, 2000 et 3000L/ha) à l’aide d’une méthode de marquage, soit le Suppress®, qui brûle uniquement le feuillage avec lequel il entre en contact. Suite à ces essais, 5 buses ont été sélectionnées et ont été testées en champ de fraises en rangs nattés avec un historique de problèmes de tarsonèmes du fraisier sur deux ans (2019 et 2021). En 2019, les conditions climatiques de la saison ont été peu propices à l’infestation du ravageur et il n’a pas été possible de tirer des conclusions claires sur l’efficacité des différentes buses. En 2021, nous avons observé certaines tendances, mais dû à la variabilité des résultats, il n’a pas été possible de tirer des conclusions claires sur l’efficacité des différentes buses. Seule la buse FL15VS aux deux volumes testés semble avoir montré une efficacité contre le tarsonème du fraisier.
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Évaluation d'une technique suisse de piégeage de masse pour lutter contre la drosophile à ailes tachetées (DAT) - CIEL-1-17-1854 - CIEL299
Ennemi visé : Drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii)
La drosophile à ailes tachetées (DAT), Drosophila suzukii, est un ravageur qui cause des dommages importants aux récoltes dans de nombreuses cultures fruitières (fraises, framboises, bleuets, mûres et cerises). Alors que les autres espèces de drosophiles s’attaquent habituellement aux fruits trop mûrs ou endommagés, la DAT pond ses œufs dans les fruits sains en mûrissement grâce à son ovipositeur dentelé. Actuellement, la stratégie de lutte pour contrôler cette drosophile par les producteurs est l’application d’insecticides durant la période d’activité. Cette approche est remise en cause en raison de la présence possible de résidus sur les fruits et les risques sur la santé des ouvriers affectés aux récoltes. Le présent projet avait pour but d’évaluer en conditions québécoises une technique de piégeage contre la DAT développée en Suisse qui propose de capturer massivement les adultes au champ à l'aide d'une solution hautement attractive dans le but de diminuer fortement les populations et de limiter leur reproduction. Sur une période de deux ans (2018-2019), un essai a été mis en place chez un producteur de fraises à jour neutre où les populations de DAT ont été suivies dans deux zones, une fraisière soumise au piégeage de masse et une fraisière en régie conventionnelle (témoin). Malgré de très nombreuses captures dans les pièges, le piégeage de masse n’a pas permis de protéger la culture des attaques de D. suzukii. En effet, il n’y a eu aucune différence pour le nombre d’adultes retrouvés dans les pièges de surveillance et de larves retrouvées dans les fruits de la zone sous piégeage de masse et la zone en régie conventionnelle (témoin).
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Raisonner la lutte chimique pour lutter contre l'anthracnose dans la fraise grâce aux outils d’aide à la décision : test de modèles prévisionnels dans les conditions du Québec - CIEL-1-17-1852 - CIEL298
Ennemi visé : Anthracnose (Colletotrichum spp.)
L’anthracnose (Colletotrichum spp.) est une maladie importante dans les régions productrices de fraises en Amérique du Nord. Elle se développe de façon très rapide quand les conditions climatiques sont favorables et l’inoculum abondant. Les pertes de rendements peuvent être très élevées si on ne suit pas un programme de pulvérisation fongicide, qui débute à l’ouverture des fleurs et se poursuit tous les 7 à 14 jours, particulièrement si la saison est chaude et pluvieuse.
Plusieurs modèles de prévisions de cette maladie ont été développés, sur la base de mesure de l’humidité des feuilles et de la température. Ceux-ci ont permis de créer des systèmes permettant de planifier les applications de fongicides seulement lorsque les conditions climatiques sont favorables au développement de l’agent pathogène. Ainsi, un modèle semblable au modèle de la Floride « Strawberry Advisory System (SAS) » a été récemment développé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), mais a été peu testé jusqu’à présent. Ce modèle se base sur les mêmes calculs mathématiques que celui de la Floride qui a permis une réduction de 47 % de l'utilisation de pesticides. Ce projet a pour but de tester le modèle bioclimatique dans CIPRA de AAC dans une culture de fraise à jours neutres en plasticulture, en comparaison à un témoin non traité et une régie de traitements systématiques aux 7 jours. |
Vitrines de régie à moindres risques dans la fraise d’automne - PV-3.2-2017-004 - CIEL295
Ennemi visé : -
Au Québec, la période de culture de la fraise à jours neutres s’étend jusqu’à l’automne. Elle reçoit donc un nombre important d’applications de pesticides visant à lutter contre les ennemis des cultures. L’utilisation des pesticides et les risques pour la santé et l’environnement qui y sont associés préoccupent la population. Des techniques de gestion intégrée de ces ravageurs, éprouvées ou très prometteuses, sont disponibles et peuvent contribuer à réduire les risques associés à l’utilisation des pesticides. Cependant, par manque d’informations, de diffusion ou de confiance sur ces nouvelles techniques, elles sont encore peu utilisées par les producteurs. Afin de faire connaitre et promouvoir ces méthodes, le CIEL s’est engagé à coordonner la mise en place de vitrines de démonstration à la ferme dans la culture de la fraise à jours neutres à l’échelle provinciale et pour une durée de 4 ans. Pour chaque site de démonstration, ces vitrines offrent la comparaison entre une régie à moindres risques et la régie habituellement utilisée par l’entreprise agricole participante. Trois régions étaient ciblées au départ : Laurentides, Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. Une quatrième région s’est ajoutée à l’étude en 2020 : la Mauricie. À l’équipe du CIEL se sont joints de nombreux collaborateurs, notamment les professionnels du MAPAQ, l’APFFQ, les conseillers des clubs et les producteurs de fraises, pour la planification et la préparation du projet. Sur chacun des sites, un ensemble de techniques tenant compte des méthodes préventives, du dépistage des champs et des méthodes d’intervention a été proposé pour les ennemis suivants : drosophile à ailes tachetées, blanc du fraisier, punaise terne, moisissure grise, tétranyque à deux points et anthracnose. L’ensemble des données sur l’efficacité des méthodes, le contrôle des insectes et des maladies, les rendements et la qualité des fruits, les coûts, etc. ont été notées et analysées. À l’accoutumée, des journées de démonstration à la ferme ont lieu en septembre sur chacun des sites. Ce projet a également été mentionné dans plusieurs conférences réalisées au cours des quatre dernières années.
Plusieurs techniques de lutte alternatives ont été utilisées pendant les quatre années du projet sur les différents sites, tel que le piégeage de masse, l’introduction de prédateurs, l’utilisation de paille stérilisée ou encore l’utilisation de filets anti-insectes. Cependant, ce qui a permis de faire des gains d’IRS et d’IRE de façon simple et continuelle a été l’alternance d’utilisation de produits phytosanitaires conventionnels avec des produits à moindres risques, notamment les fongicides. Ainsi, nous avons observé des diminutions des indices de risques pour la santé (IRS) allant jusqu’à 60,4% et des diminutions des indices de risques pour l’environnement (IRE) allant jusqu’à 56,2%. Quel que soit l’année climatique, le site, les habitudes du producteur, le type de marché visé ou l’ordre de grandeur des IRS ou IRE de la partie conventionnelle, il a été possible de faire des gains pour la santé et l’environnement impressionnants, tout en gardant une régie simple et gérable pour le producteur. Aussi, les résultats des suivis des populations, des rendements commercialisables et non commercialisables montrent que sur les quatre années du projet et les quatre régions, il n’y a eu aucune perte de contrôle avec la régie à moindres risques au niveau du rendement, aussi bien en qualité qu’en quantité. Les producteurs ont réussi à produire avec la régie à moindres risques un rendement similaire à ce qu’ils font normalement sur leur ferme, avec des déclassements dus aux ravageurs, maladies et causes abiotiques très semblables et surtout aussi bas qu’à la normale. |
Effet de l'espacement entre les plants sur le rendement, l'efficacité de récolte et l'incidence des maladies de trois variétés de fraises d'été en plasticulture - IA217765 - CIEL290
Ennemi visé : Maladies
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Évaluation d’un système de culture hors sol en plein champ pour lutter contre les maladies racinaires et du collet dans la culture de la fraise - CIEL-1-16-1805 - CIEL287
Ennemi visé : Maladies racinaires et du collet
La fraise est très sensible aux maladies racinaires et du collet présentes dans le sol. Dans plusieurs champs, le recours aux fumigants, qui sont des produits présentant des indices de risques élevés pour la santé et l’environnement, est devenu une pratique courante et souvent considérée primordiale pour continuer à cultiver. En Europe, les producteurs de fraises se sont tournés vers la culture dite en hors sol qui se réalise traditionnellement sous serre ou tunnels. Au Québec, du fait du climat, la culture de fraises en serre ou sous tunnels est coûteuse et nécessite beaucoup de ressources. Or, une alternative de culture hors sol en plein champ a été développée aux États-Unis sous le nom de « raised bed trough system (RABETS) ». Le présent projet posait l’hypothèse que ce système de culture de la fraise en hors sol au champ était possible au Québec et permettrait de cultiver la fraise sans maladies racinaires et sans utiliser de fumigants. Nous avons testé ce dispositif sur deux ans (2018-2019), une année en fraises à jours neutres et une autre en fraises d’été, dans un champ présentant un historique de maladies racinaires important sur les fraisiers. Pour les deux cultures, deux variétés de fraises ont été testées en hors sol RABETS en comparaison avec un témoin non fumigé et un témoin fumigé en plein champ. Les deux années du projet ont mis en évidence que le système hors sol a permis de conduire la culture de variétés de fraises à jours neutres et de fraises d'été presque sans symptômes de maladies du sol, notamment au niveau racinaire où l’incidence et la sévérité de la pourriture noire. De plus, la protection contre les maladies racinaires dans le système hors sol a été largement meilleure que la fumigation.
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Évaluation de biofongicides en bassinage des transplants contre l'anthracnose dans la culture de la fraise - CIEL-1-16-AD43 - CIEL281
Ennemi visé : Anthracnose (Colletotrichum spp.)
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Évaluation de l'efficacité de l'ajout de sucre aux bouillies insecticides, sur la ponte de la drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii) et sur la survie des larves dans la culture de fraises à jours neutres - IA214171 - CIEL231
Ennemi visé : Drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii)
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Évaluation d’insecticides biologiques et d’insecticides à faible risque pour lutter contre la drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii). - CIEL-1-14-AD11 - CIEL224
Ennemi visé : Drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii)
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Effet de l'espacement entre les plants sur le rendement, l’efficacité de récolte et l’incidence des maladies de trois variétés de fraises d'été en plasticulture - PSIH13-1-837 - CIEL201
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Évaluation de l’efficacité de 11 insecticides contre la drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii) dans la culture de fraise d’été et de fraise à jours neutres - 6782 - CIEL189
Ennemi visé : Drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii)
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Évaluation de l’efficacité de plusieurs fongicides contre le blanc du fraisier (Sphaerotheca macularis) - PSIH12-2-746 - CIEL176
Ennemi visé : Blanc (oïdium) (Sphaerotheca macularis)
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Évaluation de l’efficacité de fongicides chimiques et biologiques afin de lutter contre la pourriture noire des racines dans la fraise - PSIH12-2-749 - CIEL172
Ennemi visé : Pourriture noire des racines (complexe de champignons phytopathogènes) (Rhizoctonia, Pythium, Cylindrocarpon, Pyrenochaeta, Idriella, Fusarium)
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Évaluation du potentiel de certains insectes et acariens prédateurs pour le contrôle du tarsonème du fraisier, Phytonemus pallidus (Banks) - CIEL-1-11-1581 - CIEL164
Ennemi visé : Tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus)
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Étude du comportement comparatif de plusieurs variétés de fraisiers d’été selon deux systèmes de productions : rangs nattés et plasticulture - PSIH11-1-543 - CIEL151
Ennemi visé : -
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Évaluation de l’efficacité de nouveaux acaricides contre le tarsonème du fraisier et de leur impact sur les ennemis naturels - PSIH09-2-122 - CIEL103
Ennemi visé : Tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus)
Désherbage dans la fraise en année d’implantation : tests d’efficacité de six herbicides et détermination de stratégies d’interventions - PSIH06-2-612 - CIEL90
Ennemi visé: Dicotylédones annuelles
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Évaluation de l’efficacité de fongicides potentiellement utilisables en culture biologique contre le blanc du fraisier (Sphaerotheca macularis) - PSIH05-2-420 - CIEL82
Ennemi visé: Blanc (oïdium) (Sphaerotheca macularis)
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Évaluation de l’efficacité de 4 traitements fongicides contre l’oïdium de la fraise (Sphaerotheca macularis) - PSIH04-2-214 - CIEL75
Ennemi visé: Blanc (oïdium) (Sphaerotheca macularis)
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